Dans le cadre d’une alimentation anti-cancer, il peut être bénéfique de porter attention aux huiles que l’on consomme. Si les lipides ne sont pas tous néfastes à la santé, certains sont de meilleure qualité lorsque l’on désire réduire les risques de voir des tumeurs se développer.
Le rôle des huiles dans l’alimentation
Les huiles permettent un apport en lipides, les matières grasses qui composent notre alimentation. Si l’on a passé beaucoup de temps à les critiquer et à penser qu’elles étaient responsables de bien des maux (obésité, cholestérol…), le discours se fait aujourd’hui beaucoup plus nuancé et l’on sait différencier les bonnes graisses des mauvaises. Les premières sont celles qui sont issues des végétaux et des poissons principalement, les secondes sont généralement les graisses animales. C’est surtout leur consommation en quantité trop importante qui les rend mauvaises. Notre régime nous poussant souvent à consommer beaucoup de graisses animales, l’on se trouve face à un déficit d’un type de graisses et à un surplus d’un autre.
Les huiles anti-cancer
Les huiles que l’on dit anti-cancer sont l’huile d’olive, l’huile de noix et l’huile de colza principalement. C’est leur richesse en anti-oxydants qui les rend intéressantes. Cette qualité permet de lutter contre le vieillissement des cellules et contre leur dégénérescence. On remplacera avantageusement les matières grasses habituellement utilisées par ces huiles. Associées à des modes de cuisson doux et à des aliments eux-mêmes anti-cancer, ces huiles permettent une réduction des risques qu’il faut toutefois mettre en regard d’autres facteurs. Il faut également rappeler que ces huiles ne seront d’aucune utilité si elles sont consommées en quantités trop importantes, si elles ne rentrent pas dans le cadre d’une alimentation équilibré, riche et diversifiée, c’est à dire saine. Consommer des plats que l’on prépare soi-même permet enfin de connaître les types de graisses utilisés, de ne pas s’exposer à des matières grasses peu intéressantes d’un point de vue nutritionnel et de ne pas multiplier leurs sources sans le vouloir lorsque les informations sont peu claires.