L’un des cancers les plus meurtriers voit quelques-uns de ses facteurs être bien connus, d’autres beaucoup moins. Quels sont donc ces facteurs que l’on a tout intérêt à bien connaître pour singulièrement réduire ses risques de cancer du poumon.
Le tabagisme en première ligne
C’est l’élément numéro un sur lequel il est possible d’agir, c’est aussi celui qui a le plus d’influence sur le risque de cancer du poumon : le tabagisme devrait être la priorité dans toutes les démarches de réduction des risques.
La consommation de tabac reste la principale cause de cancer du poumon, quelle que soit la forme sous laquelle on en inhale la fumée : cigarette, narguilé, pipe, cigare, etc. Il n’existe aucune forme de fumée de tabac qui ne présente pas de danger, quoi que l’on pense, quoi qu’en dise la “sagesse” publique. Il semble que ce soit la durée de consommation qui présente le plus de risque et non la quantité de tabac fumé. Il est donc profitable d’arrêter de fumer à tout moment, quel que soit le nombre de cigarettes déjà fumées.
La consommation de marijuana, contrairement à ce qui est communément admis, présente au moins autant de risques que celle du tabac, puisque la marijuana présente un taux de goudron supérieur à celui du tabac. Elle est souvent inhalée plus profondément et présente de nombreuses similarités avec le tabac quant aux substances cancérigènes présentes dans la fumée.
Les diverses formes de pollution
Les diverses particules présentes dans l’air respiré peuvent, lorsque leur concentration devient trop importante, être des facteurs de risque du cancer du poumon. La pollution industrielle et automobile aurait donc un rôle non négligeable dans l’apparition de tels cancers. L’exposition professionnelle à des produits comme l’amiante relève de cette même catégorie, puisqu’il s’agit bien d’une exposition à de l’air pollué par des particules en suspension. Lorsque le nombre des particules sature l’air, la filtration naturelle n’est pas suffisante et les bronches sont alors soumises à une exposition régulière. Certaines particules, anodines en petites quantités, deviennent cancérigènes lorsqu’elles sont concentrées et que l’exposition y est régulière. Il en va ainsi de la poussière de bois.
Comme dans le cas du tabac, c’est la concentration des particules et la durée d’exposition qui est signifiante.
Sources :
http://www.e-cancer.fr/component/content/article/2935
http://www.ligue-cancer.net/shared/brochures/cancers-poumon.pdf